Vélib’, V’Lille, Velo’v… tant qu’il y a une apostrophe et un v, on sait que ça parle de vélo en libre service. Désormais courant dans les métropoles françaises, cette nouvelle conception du transport urbain a été un défi d’organisation et de gestion des coûts, en particulier sur un point sensible : la maintenance

Etude de cas : Effia transport, un des leaders du marché

Ils n’ont pas les vélibs mais sont présent dans la plupart des grandes métropoles françaises : Lille, Rennes, Bordeaux ou encore Orléans, Angers et Pau ont un système de vélo en libre service dont la maintenance a été confiée à cette filiale de la SNCF (via Kéolis). Au total, ce sont près de 10000 vélos et 1000 stations dont le bon fonctionnement doit être assuré avec la meilleure efficacité possible.

Si les vélos en libre service à un tarif attractif sont devenus une réalité, c’est avant tout grâce à la révolution numérique. Un des premiers défi est celui de l’approvisionnement en vélo des stations. Les trajets n’étant pas parfaitement aléatoires, il y a forcément des stations qui risquent de se vider le matin, se trouver saturé le soir… ou inversement. Il faut donc une équipe itinérante transportant les vélos d’une station à l’autre avec autant d’efficacité possible. C’est possible grâce au monitoring des stations, mais aussi à l’apprentissage progressif des comportements et ainsi avoir un modèle de prévision permettant d’être encore plus réactif.

Une maintenance à trois vitesse

Station de v’Lille, à son déploiement deuxième réseau de vélo en libre service en France

Côté maintenance, la problématique est différente mais similaire. Le service maintenance a à charge de maintenir les stations en état de marche, mais aussi d’assurer la maintenance préventive et curative des vélos. Et quiconque a utilisé régulièrement un de ces services sait que les problèmes ne sont pas rares : déraillements, crevaisons, problèmes frein… sans compter les dégradations.

Le service maintenance doit donc agir à trois niveaux :

  • L’entretien des bornes et stations
  • Les réparations des vélos dégradés
  • L’entretien périodique des vélos

La maintenance des stations reste le point le plus simples à traiter : elles sont toutes pilotées à distance et la dysfonction d’une borne peut être automatiquement remontée. Pour le matériel roulant, c’est plus compliqué : la solution trouvée était d’identifier par technologie sans contact chaque vélo de façon unique, et d’ajouter un lecteur dans chaque borne. Ainsi, si un vélo est signalé en panne mais qu’il est déplacé avant son enlèvement (par un courageux faisant fi d’une scelle absente, par exemple), il sera récupéré à la borne suivante.

L’autre intérêt de ce système est qu’il permet de suivre avec une précision satisfaisante le kilométrage parcouru par chaque vélo, par estimation du kilométrage entre chaque changement de bornes. Cela permet de planifier des opérations d’entretien périodique (graissage, remplacement des freins, etc.) avec une grande efficacité.

Pour orchestrer tout cela, Effia s’est reposé sur une supervision sur-mesure ainsi qu’une GMAO web : la solution Altair Enterprise de DSD System. Sa souplesse native en matière de gestion des équipements et emplacement, en particulier les transfert et les retours ateliers, se prêtait naturellement à la problématique que rencontrait l’acteur public.

Carine Bossuet, consultante auprès d’Effia lors de la mise en place de la gestion de maintenance, revient sur le projet : « Sur ces installations complexes, mêlant matériel roulant et équipements fixes, la réactivité et la traçabilité sont particulièrement importantes.  Nous cherchions à améliorer le suivi du correctif comme du préventif et Altair Enterprise apporte en ce sens une solution concrète. Outre les critères fonctionnels et ergonomiques, la solution de DSDSystem nous a convaincue car, n’ayant que peu de budget d’investissement, nous cherchions une solution qui pourrait s’intégrer dans nos coûts de fonctionnement. L’offre de location SaaS de la GMAO Altair répondant à nos contraintes budgétaires, nous avons pu envisager plus sereinement la suite du projet. ».

Depuis l’installation de la GMAO en 2014, le projet a continué à être suivi par DSD System et étend progressivement son périmètre au fur et à mesure que les effectifs de maintenance évoluent.