Publicité

Auteur/autrice : actuadmin

Centrale au gaz de Bang Bo en Thailande : Alstom prolonge de 10 ans la maintenance du site

La centrale de Bang Bo, construite il y a 13 ans par Alstom, est équipée d’une turbine à gaz GT26, une des turbines phares du géant Français. Située à moins de 20 km de Bangkok, la centrale a un intérêt capital pour la plus grande ville du pays, malgré sa modeste capacité de 350 MW. Le contrat de maintenance arrivant à échéance en mars 2013, Alstom s’est naturellement présenté à sa propre succession, maîtrisant parfaitement sa technologie. Même en cas de reconduite quasi-automatique, ces periodes de re-négociations sont toujours des moments propices au dessin de nouveaux caps, la définition de nouveaux objectifs. Ainsi, la centrale de Bang Bo sera la première centrale Thaïlandaise à recevoir la mise à jour complète de la turbine GT26, qui a évoluée technologiquement en 13 ans. Les 6 autres turbines de ce type alimentant la Thaïlande devraient néanmoins suivre peu de temps après. Le contrant de maintenance pour les 10 prochaines années prévoit une enveloppe de 90 millions d’euros environs. Après la Côte d’Ivoire et la Jordanie, Alstom continue à faire le plein ! Alstom gère également deux autres centrales proches de Bangkok : la centrale de Kaeng Khoi 2, développant 1600 MW et située à un peu plus de 100 km au nord de la capitale, et la centrale de Bo Win, de 730 MW, à 150 km au sud-est. Au total, le parc de turbine GT26 de la Thailande est...

Lire l'article

70 jours d’arrêts du réacteur Flamanville 2 pour maintenance

La centrale nucléaire de Flamanville, connue pour abriter le futur réacteur EPR (Flamanville 3), va connaitre un peu plus de 2 mois de fonctionnement ralenti, le temps d’une importante opération de maintenance et de rechargement des combustibles… Le réacteur N°2 sera arrêté pour une période de 70 jours, le temps de recharger 33% des combustibles. Ce sera l’occasion d’un vaste opération de maintenance, avec 25 mille heures de robinetterie, 17 mille heures de contrôles divers. Les groupes électrogènes de secours seront démonté et contrôlés. Flamanville, batterie du Nord-Ouest La centrale électrique de Flamanville, située sur la presqu’île du Cotentin (département de la Manche), est la centrale nucléaire située le plus à l’ouest de France. Ses deux réacteurs de 1400 MW contribuent à alimenter en électricité la Basse-Normandie, les îles Anglo-Normandes mais aussi une bonne partie de la Bretagne, dépourvue de centrale nucléaire. L’arrêt de ce réacteur -prévu et normal- contraint donc EDF à une vigilance plus importante dans l’approvisionnement du Nord-Ouest de la France en cas de vague de froid tardive. D’autant plus que la Bretagne est la région la plus vulnérable aux « blackouts »… Il y a 12 jours, la France enregistrait un nouveau record de consommation, avec 101 700 MW vers 19 heures. La veille, pour la première fois, le cap des 100 térawatts était franchi… Tandis que l’Allemagne à relancé des centrales nucléaires à l’arrêt pour faire...

Lire l'article

La raffinerie de Petroplus Raffinage à Reichstett sera reprise par Rubis

La raffinerie de Reichstett, atteignant 50 ans d’activité cette année, a été rachetée en 2008 par Petroplus, qui a déposé le bilan début 2012. Le site sera finalement reconverti en dépôt pétrolier, Rubis Terminal a déposé une offre de reprise qui a été validée par le TGI de Strasbourg ce 29 janvier. Un euro symbolique pour un investissement d’avenir La raffinerie a cessé définitivement son activité en avril 2011, suite aux difficultés de Petroplus et faute de repreneur pour l’activité de raffinage. Le site devait alors se trouver un nouvel investisseur qui assurera la reconversion en site de stockage pétrolier, le démantèlement de la raffinerie et la dépollution du site. Rubis s’est donc porté acquéreur du site, via sa filiale Rubis Terminal, pour un euro symbolique. Un euro qui en cache quelques 37 millions d’autres, investis sur 5 ans majoritairement dans la reconversion du site. Huit emplois de préservés, une maigre consolation face aux quelques 250 salariés reclassés en 2011, mais contribueront à créer bien d’autres emplois pour la dépollution et le démantèlement du site de raffinage, sans compter les emplois maintenus dans le transport ou la logistique. Les 350 hectares d’emprise du site seront dépollués par la société Browflieds, spécialiste de la dépollution. D’ici 3 ans, les trois quarts des 500 000 m³ de capacité de stockage seront remis en service, doublant la capacité de stockage de Rubis Terminal en Alsace (300 000 m³ de...

Lire l'article

Renault : 100% d’usines certifiées ISO 14000

La mutation industrielle vers un mode de production plus propre, au coeur de la démarche HSE, est un choix qui fait peur, à cause de l’ampleur de la tâche… Et pourtant, de grands sites industriels peuvent être certifiés ISO 14000 et en tirer profit. Voyez plutôt l’exemple de Renault… Une démarche sur plus de 15 ans Le groupe Renault a pris des engagements environnementaux vers 1995, et c’est en 1998 que l’usine Renault de Sandouville a obtenu la première la certification ISO 14000. Après cette première réussite, le groupe a continué sa politique HSE orientée environnement, si que l’intégralité des sites de productions à aujourd’hui obtenu ce Graal environnemental. Plus de 120 000 salariés en site « écolo » La prouesse de cette mutation réside dans l’ampleur nationale d’une telle mesure, mais aussi dans l’application internationale, notamment dans les pays émergents. Ainsi, avec 7 sites parmi les plus grandes usines de France, le parc industriel Renault est sans aucun doute le plus grand intégralement certifié ISO 14000. PSA Peugeot-Citroën, qui communique relativement peu sur la question, possède néanmoins plusieurs sites de producti on répondant à la norme, et semble suivre ce même objectif. Un choix avant tout économique Réduire son impact écologique, ce n’est pas qu’une question d’altruisme et d’image, mais aussi une question économique. Pour conserver une bonne rentabilité dans les pays à main d’oeuvre plus chère, mais aussi pour réduire les besoins en...

Lire l'article

La maintenance industrielle : un métier qui recrute !

Avec la crise économique que connait le monde, l’industrie est en difficulté… ainsi, certains postes peinent à offrir des opportunités aux demandeurs d’emplois. Néanmoins, s’il est un métier de l’industrie en forte demande de main-d’oeuvre, c’est bien la maintenance… L’industrie souffre doublement de la crise : d’un côté les facteurs économiques (hausse des prix, baisse des demandes), et de l’autre les facteurs sociétaux : l’industrie n’a plus cette image de solidité et de fiabilité économique. Dans ce contexte, il est difficile pour l’industrie de recruter… la baisse de production rend difficile la création de poste tandis que les places à prendre sont parfois boudées par sensation d’insécurité de l’emploi… Et pourtant, certains postes ont beaucoup de perspectives à offrir, et peinent à trouver preneur. Ainsi, dans le Choletais cette année, sur 103 offres d’emploi en maintenance industrielle, seul 37 demandeurs d’emploi ont pu répondre aux besoins des entreprises. Autrement dit, 64% des offres y sont restées vacantes… Agent de maintenance, métier d’avenir La maintenance est un métier d’avenir. En effet, si les productions sont de plus en plus automatisées et les lignes de plus en plus complexe, cela joue en faveur des équipes de maintenance, dont l’importance va croissante avec la modernisation des moyens de production… Les enjeux économiques et écologiques des décennies à venir rendront la maintenance toujours plus importante au sein des industries. Un besoin en main-d’oeuvre en hausse donc,...

Lire l'article