Apporter de la connectivité dans les trains, voilà un enjeu majeur pour la SNCF, à l’heure où les compagnies aériennes s’engagent dans la révolution du WiFi en cabine. Objectif : maintenir l’attractivité du rail pour les hommes d’affaires voyageant à travers la France et l’Europe.

Adieu le WiFi, vive la fibre !

Train grande vitesseAprès l’annonce de la SNCF de 2010 d’équiper les trains (TGV Est en pilote) d’un accès WiFi via les Box TGV, pour un coût de 5 € de l’heure ou de 10 € par trajet environs.

Face aux difficultés techniques rencontrée (notamment la vitesse du train) et au faible potentiel de rentabilité du service, le projet ambitieux a fini par être réduit au silence.

Il faut alors se reporter sur les réseaux 3G/4G, mais les aléas de couverture en zone rurale couplée à la vitesse des rames rend la connectivité instable et très limitée.

Alors que la révolution numérique semblait retourner dans le domaine de la science-fiction, la SNCF et le Réseau Ferré de France ont annoncé le déploiement de fibre optique sur 4000 km de rail, comme l’annonce nos confrères de ZDNet.

Le chantier colossal a été confié à Sogetrel, spécialiste des infrastructures réseau originaire des Vosges et devenu un des leaders du secteur.

Le but premier de ce réseau est d’améliorer les infrastructures du réseau (aiguillages, signalisation, communications…), mais l’exploitation des technologies optiques permettront sans aucun doute à la SNCF d’offrir une connectivité à la hauteur des exigences du tout public, mais surtout des professionnels pour qui les sièges de TGV sont de véritables bureaux de travail secondaires.

3 à 4 ans seraient nécessaire pour déployer ce réseau, nous avons encore donc jusqu’à 2018 pour rentabiliser nos clés 3G et terminaux connectés !