Comment gérer la maintenance d’un bâtiment de plus de 200 millions de kilomètres cube, errant dans l’espace intersidéral ?  Anaddo Hydrobius, grand coordinateur maintenance de la station spatiale, a bien voulu nous en révéler quelques secrets.

Quelques chiffres, tout d’abord. Avec un diamètre de près de 750 kilomètres, ce vaisseau tien plus de la planète que d’un bâtiment classique. Avoir la charge de diriger un tel monstre est une responsabilité incommensurable pour les terriens que nous sommes. Abritant en permanence un peu plus d’un million de pensionnaires (de l’officier au chef cuisinier de la cantine), sans compter les prisonniers et les invités (les second pouvant rapidement devenir les premiers).

« Je n’ai que 147 000 techniciens pour m’occuper de ce tas de ferraille », ironise Anaddo, « cela signifie que chaque technicien à en charge environs 130 000 kilomètres carré d’ateliers, plateaux, hangars, couloirs et locaux divers. » On imagine l’annonce à Empire Emploi : Recherche technicien de maintenance qui se sent capable d’entretenir l’équivalent de la Grèce en surface construite.

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« Pour la plupart des équipements et aménagements, la maintenance est automatisée jusqu’au dernier degrés : on dénombre par exemple 827000 systèmes de ventilation, mais chacun est conçu pour ne pas tomber en panne plus d’une fois par millénaire.« , poursuit Anaddo. « En revanche, Il y a des postes sur lequel la maintenance la plus précise est exigée. La centrale de génération d’énergie mobilise près de 20000 personnes en permanences, du réacteur à hyper-matière jusqu’aux générateurs secondaires. Le Superlaser Mk 1, arme ultime du vaisseau, nécessite la présence de 5000 agents de maintenance au repos, chiffre qui monte à 17000 lorsqu’il est en configuration d’attaque. Les quelques 20000 canons principaux sont entretenus par 2 techniciens chacun, et les 700 rayons tracteurs bénéficient chacun des soins de 45 personnes« .

Panneau de contrôle central de la maintenance, avec la GMAO Altair Enterprise déployée

Panneau de contrôle central de la maintenance de l’étoile noire, avec la GMAO Altair Enterprise déployée sur les écrans.

A la vue de ces nombres, on est pris de vertige à la seule idée d’imaginer le casse-tête de gestion que cela peut représenter. Anaddo Hydrobius a été recruté pour son expérience à bord de l’Executor, seul vaisseau de l’Empire capable de tutoyer avec l’étoile noire en matière de chiffres. Le secret de son organisation ? Un logiciel de GMAO performant, bien entendu !

« Nous avons  fait appel à un éditeur de logiciel basé dans dans la Voie Lactée, sur la planète Terre. Leur logiciel, qui tient son nom d’une de leurs plus brillantes étoiles (qu’ils appellent Altaïr), était le seul qui permettait de répondre à nos besoins. Il est léger, rapide, accessible de n’importe où dans la station grâce à notre réseau ultra-LiFi. De plus il nous permet d’avoir d’une modélisation complète de l’Étoile Noire en 3D !

La GMAO Altair Enterprise a été simple à installer et son arborescence infinie a facilité l’intégration de l’intégralité de notre parc technique. Connectée à notre supervision, elle nous avertit du moindre problème en temps réel et déclenche les opérations de maintenance nécessaires automatiquement« .

Pour suivre quelques milliards de machines et de boulons, il faut bien ça !