On cite souvent les pompiers, les policiers et le secteur médical parmi ceux qui ne connaissent pas de trêve de noël… voici d’autres activités qui tournent à plein régime chaque fin décembre…
Le transport et la logistique : des coulisses en pleine tempête
Il faut l’équivalent de plus de 8000 de ces gigantesques A380, l’avion-cargo amiral d’Airbus, pour accompagner le Père Noël et livrer le bon million de tonnes de cadeaux distribués à Noël tout autour de la terre. Si on ajoute la nourriture servie à table, les 6.3 millions de sapins coupés, les centaines de kilomètres de papier cadeau consommés chaque jour, vous pouvez commencer à imaginer ce qui se trame en coulisse à l’approche de noël.
Si une bonne partie de travail est effectuée en amont, la charge monte inéluctablement à l’approche de la date fatidique, entre les colis à livrer à temps et les pénuries à conjurer d’urgence.
L’agroalimentaire proche de l’emballement
Le centre de logistique d’Amazon à Lauwin-Planque dans le Nord traite des dizaines de milliers de commandes chaque jour à l’approche des fêtes. | AFP – D. Charlet
Toutes les productions agroalimentaires connaissent aux moments de fêtes un pic de demande qu’il faut savoir assouvir.
Certains métiers, comme la production de foie gras, peuvent compter sur la magie des techniques de conversation pour préparer et acheminer tranquillement leur production tout au long de l’année. De même, les vins et alcools divers attendent depuis longtemps déjà sagement dans les rayonnages, caves et réfrigérateurs.
Mais certains produits, comme les dindes et les huîtres, ont un cycle de vie très courts, déclenchant un véritable sprint en départ arrêté dans les tous derniers jours qui précèdent les fêtes.
Ainsi, les élevages, abattoirs et usines de transformation et conditionnement de produits frais sont contraint de pousser leurs outils et leur énergie dans leurs derniers retranchements afin de réussir à garnir nos tables lors des bons repas des réveillons.
Les commerces ouverts à pleins phares
Pour les commerces spécialisés, comme les boutiques de chocolat, le bilan de l’année se joue souvent à l’approche des fêtes. | Monbana
De décembre à janvier, les commerces en tous genres tournent à plein régime. Ainsi, le chiffre d’affaires des magasins de jouets dépendent pour près du tiers des ventes de Noël, et des proportions similaires se retrouvent dans les chocolateries, épiceries fines, confiseries… Bien des commerces utilisent une partie de leurs cartouches d’ouvertures exceptionnelles pour assurer un service continu du 1er jour de l’avent à l’ouverture des cadeaux.
Même les commerces de proximités doivent faire face à une certaine effervescence : coiffeur, fleuristes et esthéticiens embellissent hôtes et convives, quand les cafés réchauffent les passants frappés par les premiers froids.
Et enfin… la maintenance et les travaux neufs à l’honneur
Cela peut paraître insolite, mais c’est un fait : techniciens et agents de maintenance, soudeurs et mécaniciens ne chôment pas à l’arrivée de l’hiver. La raison est en réalité assez simple : la fin d’année est une période plutôt creuse à cause de nombreux congés posés. C’est donc la période idéale, avec celle des ponts de mai, pour entreprendre des travaux neufs ou des opérations de maintenance sur les installations industrielles.
