Le monde de l’industrie se remet en question depuis le début de la pandémie COVID-19. En effet, partout dans le monde, l’éventualité de reprendre des usines abandonnées ou à en construire de nouvelles pour satisfaire la demande mondiale grandit.

Bouleversement de la production des masques et des produits d’hygiène

Si nous regardons l’actualité de plus près, la crise pousse à repenser les chaînes de production.
D’après de nombreuses sources concordante de nouveaux projets de création d’usines sont à l’étude dans le monde entier. Les grandes entreprises souhaitent repenser leurs chaînes d’approvisionnement et par conséquent trouver une alternative à l’Asie pour la création des masques et autres produits de première nécessité.

Différents scénarios possibles peuvent apparaître avec la régionalisation de la production.
En effet, chaque pays souhaite à l’avenir défendre sa propre production afin de se protéger d’une éventuelle rupture de stock à l’étranger.

Durant les deux premiers mois de 2020, la Chine a enregistré 8950 nouveaux producteurs de masques sur son territoire, selon le site d’information sur les entreprises Tianyancha.

La Chine nous prouve avec ces chiffres que l’industrie mondiale est en cours de réorganisation.
Les principales usines mondiale ont retrouvé leur niveau de fonctionnement d’avant la crise. Des clients en viennent même à dormir devant les usines pour être certain d’être servi. Au début de la pandémie, les sites industriels étaient à 60 % de leurs capacités, aujourd’hui ils ne sont pas loin de 100 %.

Nous assistons également au grand retour des sites internet mondiaux, tel que le groupe Alibaba qui font un carton avec la vente en ligne des masques.

Faut-il favoriser le régionalisme pour la production de produits de première nécessité ?


Aujourd’hui, des réflexions se font jour au sujet de la relocalisation de la production dans les pays consommateur afin de remplacer les importations d’Asie principalement.

masque tissu

Il est vrai qu’avec la crise du COVID-19, nous repensons notre mode de fonctionnement. Prenons l’exemple de la création des masques en tissu. Auparavant méconnue en France, aujourd’hui ils font un carton. Le masque n’est pas une habitude culturelle en Europe contrairement à la Chine qui en fait une habitude depuis de nombreuses années. Que ce soit pour la pollution ou pour les maladies, le port du masque est monnaie courante.

Grâce à ce nouvel engouement du masque en France, nous pouvons faire travailler les entreprises de toute tailles et nous leur permettons de se développer sur leur marché national.

Par ailleurs, une chaîne de solidarité s’est considérablement développée autour de cette crise. À grande ou petite échelle la production de masque et autres produits d’hygiène à plus que jamais le vent en poupe en Europe.

L’avenir nous dira si cette perspective se fait réalité.

Laura ISMAIEL – Responsable marketing chez DSDSYSTEM