La radio-identification, ou RFID, est omniprésente dans notre quotidien : anti-vol dans les magasins, cartes de transport ou d’accès, logistique, jouets électroniques… et pourtant, cette technologie à bas coût n’est pas encore massivement utilisée dans un domaine qui pourrait en tirer un grand bénéfice : la maintenance.

Pourquoi déployer la RFID ?

Les étiquettes RFID sont des puces dotées d’antennes et capables, selon la technologie utilisée, de transmettre et enregistrer des informations à distance, qui peut être de quelques centimètres jusqu’à 10 mètres. Couplé à une GMAO, cela permet de rendre la gestion de maintenance bien plus simple au quotidien.

Les applications dans le cadre de la maintenance sont multiples :

  • Reconnaître un équipement grâce à un identifiant unique
  • Qualifier une demande d’intervention en identifiant l’emplacement et l’équipement précisément
  • Réaliser et tracer un transfert ou une rotation d’équipement 
  • Réaliser un inventaire ou un recensement précis d’une pièce en quelques secondes
  • Pointer facilement les rondes d’inspection.
  • Enregistrer l’historique des interventions directement dans la puce

Toutes ces applications ont globalement trois vertus : économiser du temps, gagner en fiabilité et améliorer la traçabilité.

Derrière ce gain temps, il y a également une amélioration sensible des conditions de travail, puisque le technicien passe moins de temps à chercher l’identifiant d’un équipement, puis le chercher dans la GMAO.

Bien entendu, il faut que le logiciel GMAO soit compatible avec la RFID, comme c’est le cas de la GMAO Altair Enterprise. Développée par DSD System, elle a bénéficié de l’expertise de NooliTIC, spécialiste en objets connectés et technologie sans contact, pour apporter une intégration fluide de la radio-identification dans le logiciel.

Une technologie incroyablement simple à déployer

Ce qu’il y a de fantastique avec la RFID, c’est la simplicité déconcertante avec laquelle elle peut être déployée. Cela peut se faire de manière méthodique et exhaustive bien sur, mais aussi de manière plus organique et agile.

Par exemple, chaque technicien peut emporter avec lui un stock d’étiquettes vierges, et les apposer sur chaque équipement sur lequel il intervient qui n’en soit pas muni. Ainsi, les machines les plus souvent consultées seront statiquement les plus rapidement identifiées. La RFID ajoutée à la GMAO n’impose pas, en effet de tout recenser : c’est à vous de déterminer le périmètre ou le gain de temps sera en adéquation avec l’investissement demandé.

Puisqu’on parle investissement, abordons le coût. Selon la portée voulue et la possibilité ou non d’écrire des données dans les tags, le prix d’une puce varie de quelques centimes à quelques euros. Pour de l’identification de machines à proximité (un mètre de distance), sur la base d’un parc d’une cinquantaine de machines, vous pouvez vous en sortir pour une centaine d’euros en étiquettes vierges. Un coût dérisoire…