Alors que la COP21 se déroule, avec ses débats d’idées et de sémantique, les conclusions sont déjà connues de tous : il va falloir consommer moins, produire mieux. L’objectif de l’UE visant la réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 (par rapport à 1990) nécessitera de travailler sur tous les angles.

L’industrie, bonne élève depuis 25 ans

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Depuis les années 1990, l’industrie a su se moderniser en incluant une démarche de réduction des consommations et des rejets atmosphériques.

S’il a fallu attendre les années 1990 pour que la prise de conscience commence à se développer dans la société, les industries de l’énergie et manufacturière ont été parmi les premières à entreprendre le virage de l’économie d’énergie.

En effet, le cumul des parts de l’énergie et de l’industrie manufacturière est passée de 45% environs en 1990 à 41% en 2012, cédant au transport et bientôt au tertiaire (résidentiel et commercial) les premières postes d’émissions de GES.

Seule l’industrie agroalimentaire, grande émettrice de méthane et d’oxyde d’azote, a gardé une proportion d’émission stable ces deux dernières décennies.

La maintenance parmi les premiers acteurs d’économies de GES dans l’industrie

Les processus industriels engendrent environs 1/5 des émissions de dioxyde de carbone en France, en premier lieux à cause de leurs besoins énergétiques importants. Or, l’entretien et la maintenance des équipements, en particulier des outils de production, permettent d’économiser de 5 à 10 % de l’énergie totale consommée.

air-purDes performances comparables se retrouvent dans la maintenance des bâtiment (entretien du chauffage, des aérations, des huisseries…). Sans compter l’optimisation des services eux-mêmes (moins de déplacements, gestion de stock intelligent), permise par la mise en place de logiciel GMAO performant, cela permettrait de contribuer significativement à la baisse des émissions de gaz à effets de serre dans les années à venir.

Pour observer les engagements de la COP21, nous devrons diminuer d’un tiers environs nos émissions de GES d’ici à 2030. Selon nos estimations, jusqu’à 10% de cet effort à fournir pourrait être apporté en optimisant finement la maintenance dans les secteurs industriels, mais aussi dans le bâtiment et les transports.